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A la recherche du Moa !

A la recherche du Moa !

A la recherche du Moa... un oiseau géant disparu de Nouvelle-Zélande! Mais peut-etre devrais-je dire "a la recherche du Moi"? Qui sait...C'est parti! Je me lance à sa recherche, objectifs ? : Parcourir le territoire, découvrir ses secrets, vivre au rythme des locaux, prendre le temps, rencontres animales, humaines, énergétiques, explorations terrestres et marines,... Bref, vivre et profiter quoi !


Christmas Holidays

Publié par Marina Leoni sur 29 Janvier 2016, 03:11am

Christmas Holidays

Le 11 décembre nous arrivons sur Nelson, nous passons une nuit dans un backpackers que je connais, mais première nuit en auberge de jeunesse depuis que je suis avec Michael. Nous dormons tôt, définitivement ce n'est pas notre truc, nous préfèrons rencontrer les locaux!

Finalement je préviens mon ami maori David de notre arrivée sur Picton. Un couple kiwi nous prend et ne voulant pas nous laisser sous la pluie à mi-chemin, ils nous conduisent directement jusqu'à notre destination. Nous passons par la route longeant la côte nommée " Queen Charlotte drive", route plus longue et sinueuse que celle que je connaissais, mais beaucoup plus belle, malgrè la pluie. Arrivés à Picton, nous y restons du 12 au 16 décembre. David nous balade dans les alentours jusqu'à Karaka point où se trouve un ancien site de village maori. Les trous où se trouvaient les maisons dans le sol sont encore visibles. Sur la route, nous trouvons des fruits de la passion sauvages!

Le mardi 15 au matin, en balade sur le port, j'espère tomber sur mes amis de l'île de la Reunion en voyage ici pour Noël. Difficile de correspondre seulement par email et internet ne marche pas toujours. Puis, je vois un couple au bout du port, on se rapproche car je dis à Michael "Christian et Daisy ressembleraient à ces gens", finalement ce sont eux ! Après quelques semaines à essayer de se croiser nous y arrivons enfin. Une énorme pensée pour mes parents qui avaient programmé leur voyage avec eux mais qui ont dû le repousser à une prochaine.

Je suis vraiment heureuse de les revoir, nous passons donc la journée ensemble, entre balade et restaurants. Michael et Christian parlent bateaux et plantes alors que Daisy et moi parlons de la France, la famille, la Reunion et de mon année. Nous décidons de prendre le ferry direction Wellington avec eux, dès le lendemain matin.

Après une traversée mouvementée, nous mettons nos affaires dans leur van et allons manger un dernier lunch ensemble avant qu'ils reprennent la route. Nous restons sur Wellington et sommes récupérés par Joshua, le fils de Barry, un ami maori de Gisborne chez qui j'étais au mois d'octobre. Il vit à Wainuiomata, sur les extérieurs de Wellington avec deux des filles à Hohepa de Te Araroa(Nathalie et Hine), le frère de Barry. Nous nous posons quatre journées avant de reprendre la route.

Avant de nous récupérer, nous allons au Te Papa museum voir une exposition sur les différentes guerres anglophones jusqu'à la Nouvelle-Zélande. Des scènes de guerre avec soldats sont mises en scène de façon très réaliste en très grand. Fait par le studio s'occupant des effets spéciaux et créations pour les films tels que le seigneurs des anneaux. Les détails sont impressionants et sont trés réels, entre le grain de la peau, la transpiration, les poils et le regard...le tout en géants tels des Atlantes!

Le dernier jour, dimanche 20 decembre, Nathalie, Hine, Telo, Michael et moi, allons sur le site d'une ancienne éolienne, située sur les hauteurs de Wellington. Pique-nique pour profiter du lieu et du beau temps. Nous finissons le weekend sur une sympathique soirée jeu de cartes.

Hine et Telo nous aménent jusqu'à Masterton en passant par "Deep Valley", une route connue dangeureuse car étroite et sinueuse mais avec de beaux paysages.

Nous sommes en chemin pour la côte Est, Napier, car je veux retourner sur Te Araroa pour Noel chez Hohepa où nous retrouverons Nathalie qui nous a hébergé ces derniers jours.

Arrivés à Napier, nous profitons du beau temps sur la plage toute l'après-midi, en attendant des réponses positives de certains de nos contacts. En période de fêtes ce n'est pas évident, toujours rien, nous profitons alors d'un bon repas indien après lequel nous retournons en bord de plage. Nous nous posons sur un banc, face à la mer à attendre. Il fait bientôt nuit, puis un chien passe suivi par son maître, nous nous saluons comme nous le faisons avec chaque personne de passage. " Etes-vous sans maison? Vous êtes perdu? Avez vous une tente?" Demanda-t-il. Nous répondons par l'affirmative à toutes ses questions. Il nous invite alors chez lui, à quelques centaines de mètres de là. Notre hôte adore les bateaux, il nous donne le contact de son frère sur Auckland qui connaît sûrement du monde pour trouver un bateau et partir sur les îles du Pacifique et eux même ont acheté un bateau récemment.

Le lendemain matin, nous décidons de se lever tôt, vers 5h, pour profiter du lever de soleil sur la plage, donnant directement en face de nous sur l'horizon.

Nous décidons de continuer notre montée de la côte Est, direction Gisborne.

Ce fût l'auto-stop le plus long lors d'une distance aussi courte. C'est déjà le milieu d'après-midi, après de longues heures d'attente, un maori s'arrête au snack près duquel nous avons été déposé. Il s'avance jusqu'à notre niveau et nous propose de monter. Il nous déposera à l'intersection d'une petite route qu'il empreinta, à une quarantaine de minutes de Gisborne.

Il nous laisse des épis de maïs achetés à un petit stand, tenu par un local, que nous avions croisé sur la route. C'est déjà le début de soirée, nous ne savons toujours pas où nous allons dormir, nos contacts étant déjà partis pour les fêtes. Un homme s'arrête, il nous propose en cours de route de nous héberger. Il habite à Manutuke, 10 minutes avant Gisborne, avec sa femme dans un grand domaine en cours d'aménagement pour acceuillir des naturistes, entre des jardins, des cultures d'herbes aromatiques, champs et collines. Ce sont des conservateurs de l'environnement, ils plantent et restaurent le bush natif de Nouvelle-Zélande. Ils nous laissent le choix entre une petite cabane/chambre avec électricité ou un vieux bus aménagé sous un préau dans le jardin. Nous prenons le bus, nous nous installons puis retrouvons nos hôtes pour manger.

Le lendemain matin, mercredi 23 décembre, sur la route entre Gisborne et Te Araroa, toujours en auto-stop. Une maorie nous prend et nous fait faire une pause sur le chemin pour nous montrer le plus vieux ponton du pays, à Tolaga Bay. Elle nous invite ensuite pour manger chez son grand-père chez qui elle se dirigeait pour fêter Noël avec toute sa famille. Il a 84 ans, il est l'un des dernier survivants maori ayant fait la seconde guerre mondiale. Incroyable, nous avons la chance de le rencontrer en pleine forme. Elle nous laisse son numéro au cas où personne ne nous prenne avant la nuit.

Une autre maorie s'arrête, la voiture tire une remorque avec un jeune cheval, qu'elle venait de récupérer pour sa propriété. Elle se lance dans les chevaux, et nous dit qu'elle a un projet de faire des yourths pour des cérémonies spirituelles près de sa marae sur la montagne Hikurangi (celle par laquelle nous sommes attirés depuis un moment, connue pour recevoir les premiers rayons du soleil levant de tout le globe terrestre). Elle a en effet passer 6 mois avec une tribu indienne d'Amerique du Nord qui l'on prise avec eux pour une formation chamanique privilégiée alors qu'elle se rendait juste en visite là-bas.

Nous échangeons nos contacts puis, à peine déposés qu'un couple de kiwi nous prend. Sur le chemin, ils veulent absolument s'arrêter pour nous montrer une chappelle. Celle-ci est une chappelle anglicane avec des inspirations maories. Des motifs traditionnels recouvrent le plafond et les bancs ont des tikkis sculptés sur leurs cotés.

Arrivés à Te Araroa, la famille est grande, nous mettons donc notre tente dans le jardin, comme le frère et l'une des filles de notre hôte.

Je retrouve donc tout le monde, Hohepa(veillant toujours sur son père Ron), Vikky, Barry, Donna, Nathalie, Larissa, puis les enfants que je n'avais pas rencontré lors de l'anniversaire à Gisborne en octobre.

Ils ne font pas de repas spécial le 24 au soir, cependant nous allons tous à la messe de Noël à 22h dans la toute petite chapelle près de la marae. Une première pour Michael et un vieux souvenir pour moi. Je n'ai jamais autant ris dans une église! Remplie de maori, des discours et chants s'enchaînent dans les deux langues, bien que nous préfèrons chanter en maori. Tout se passe dans la bonne humeur, sans prise au serieux, une maorie après son discours sort une trompette pour sonner les quatre points cardinaux. Mais le souffle ne fit pas vibrer l'instrument comme nous l'attendions, ce qui mis l'assemblée en crise de fou rire.

C'est le lendemain qu'avec toute la famille nous rejoignons la voisine Winny qui avait préparé une grande tablée et le repas avec l'aide des enfants pendant que nous prenions l'apéritif chez Hohepa.

De trés bons moments qui durent jusqu'au soir, où dans le jardin de notre hôte nous veillons tard avec musique et rigolades sous une magnifique pleine lune.

Le weekend du 26 et 27, nous jonglons entre balades et baignades au bord de mer puis en rivière. Un soir, une crise de fou rire autour du beurre de cacahuète que Ron ne voulait pas lâcher (les contractions des muscles par le parkinson étant présentes). Je me mis alors à blaguer avec Ron, ce qui lui décroche tout d'abord un sourire qu'il n'avqit pas fait depuis longtemps puis une réponse brève. Il me répond toujours difficilement mais le fait avec des mots de temps en temps ce qui avec sa famille ne fait plus trop. Puis, une crise de fou rire lui prend, il rit aux éclats, nous pleurons tous de rire de la situation comique. Les enfants appellent les parents tout étonné de voir l'arrière-grand-père rire, ce qui n'est apparemment pas arrivé depuis longtemps. C'est un moment que nous garderons tous, un moment fort, de bonheur simple.

Le lundi, nous décidons de partir pour la journée, en stop au bout de la route de l'Est menant au phare, à 20 minutes en voiture. Une fois au phare, nous entamons la montée des plus de 600 marches, croisant de nombreuses personnes dont un vieux couple maori reprenant leur soufle, que nous saluons et avec qui nous parlons brièvement. Au phare, nous recroisons ces personnes, le grand-père vient nous parler, sa soeur et quelques membres de leur famille viennent aussi nous voir, voyant que nous parlons un peu maori. Nous échangeons avec bon feeling, c'est une famille nombreuse d'environ une trentaine de personnes qui étaient montés au phare! Quelques touristes sont dans les alentours mais ne leur prête aucune attention ni même un bonjour. Cette famille vient d'ici, de la point du Cap Est, leurs maisons non loin du phare, et leur marae entre le phare et Te Araroa. Nous avons l'histoire du lieu sur le phare et sur l'île que nous voyons d'ici sur laquelle le phare était à l'époque. Nous échangeons avec aisance et ils sont impressionnés de notre facilité à prononcer le maori et à notre integration sur le territoire, comme ils disent nous ne sommes pas de simple touristes. Le grand-père nous propose de nous prendre dans leur bus jusqu'à leur marae pour nous avancer sur le retour. Nous refusons, puis ils descendent avant nous. Cependant, nous les rattrapons au moment où ils rejoignent leur bus. Il est toujours possible de monter avec eux, le chauffeur est de la famille et le bus aussi! Ce n'était rien de plus que leur voiture, un ancien bus recupéré. Il reste tout juste deux places pour nous, et avant de nous installer, le grand père nous présente à toute la famille. Tout le trajet se déroule en chanson, guitare. Tout le bus chante leurs chansons traditionnelles très naturellement et avec une bonne humeur contagieuse. Un moment magique inoubliable, se terminant à l'entrée de la marae où tous nous disent aurevoir avec joie.

Le temps de se remettre de nos émotions, nous décidons de faire un bout du retour par la plage.

Au moment de reprendre le stop, en quelques minutes des maoris avec une voiture dont l'arrière est ouvert s'arrête, on fait le trajet assis sur des caisses a outils à l'air libre et profitant à fond du paysage jusqu'à Te Araroa.

Sur le départ, mardi 29 décembre, tout juste déposés par notre ami Hohepa à l'autre bout du village, faisant demi-tour et nous avec le pouce levé, une voiture s'arrête pour nous prendre, direction Whakatane. Après deux voitures, déposés à mi-chemin entre Whakatane et Rotorua, une voiture nous prend rapidement. Un maori et son fils, de retour des fêtes, rentrant chez eux à Rotorua. Nous lui confions attendre une réponse d'un de mes contacts sur place mais ce n'est pas sûr car ils sont partis à des funérailles. Il nous propose sur le trajet de venir chez lui. Cela tombe bien nous n'avons aucune réponse positive de mes contacts.

Nous passons le premier de l'an avec lui et ses enfants, au bord du lac en musique et feux d'artifices. En accèdant à la fête, la première personne attirant notre attention se revèle être notre amie de Hokitika de l'île du sud nous ayant offert nos pounamu.

Superbe famille nous acceuillant six jours, avec qui nous avons partagé de bons moments, entre la balade/pique nique au parc de Rotorua, les quatre gros chien de la famille et soirée bolognaise pour tout le monde. De bonnes discussions politique, environnementales et culturelles nous permettent aussi d'apprendre et d'échanger les points de vue de chacun.

Je n'ai toujours pas de nouvelles de mon moko artist pour mon moko("tatouage"), cependant je veux me diriger par là-bas au cas où il m'appelle.

Direction Turangi le lundi 4 janvier....

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S
Cela fait longtemps que je n'ai lu tes articles et je suis heureuse de lire celui-là, vous faites de sacrés rencontres et même j'en suis ébahie ! comme quoi il ne faut pas se refuser de parler à des inconnues car ces rencontres deviennent inoubliables ! Je t'envoie pleins de gros bisou et merci pour tes articles remplis de SOLEIL et d'AMOUR ,,,
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C
Enfin la suite des aventures , Toujours aussi passionnant et je termine toujours la larme a l oeil mais de bonheur je vous rassure ' il est temps qu on vienne tous ces paysages m inspirent ,, biz
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